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Natalis Rondot (1821-1900)
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Cyr-François-Natalis
Rondot, né le 23 mars 1821
à Saint-Quentin et mort le 26 août 1900
à Lyon,
est un économiste et un historien de l'art
français, numismate, chargé de plusieurs missions
officielles à l'étranger, attaché
à l'ambassade de Chine. Il étudie l'art et les
artistes du XIIe
au XVIIe
siècle, notamment peintres,
peintres-verriers, graveurs, orfèvres, fondeurs de
médailles, céramistes, faïenciers,
potiers, relieurs, imprimeurs
(source : wikipedia).
Erudit très actif et auteur de nombreuses publications, il
est
déjà très renommé lorsqu'il
fait paraître de 1862 à 1866 dans la revue Le Magasin
pittoresque une série de 53 livraisons
intitulée "Les
timbres-poste de tous les Etats du Globe", la
première publication mondiale sur les timbres-poste dans une
revue destinée à tous les publics.
Natalis Rondot
collectionnait-il les timbres ?
A cette question qui a fait débat, nous répondrons par l'affirmative.
Dès l'introduction de la série, Natalis Rondot
indique avoir "passé
trois ans à réunir
un millier de timbres [sur les quatorze cents
existants en tout à l'époque] et les renseignements qui sont
inséparables d'un travail de ce genre" ; "la communication obligeante de
plusieurs collections nous a permis de rendre la nôtre aussi
complète que possible".
Ensuite, ses articles montrent qu'il connaît bien
les grands
collectionneurs de son temps ainsi que la littérature
naissante
(cf. les citations de revues de plus en plus abondantes, et
pour
cause puisque les revues se développent
parallèlement
à sa série d'articles). Et l'illustration
n°275 de l'article Nouvelle-Galles-du-Sud, est présenté
comme de la "collection N. Rondot".
Enfin,
l'annonce reproduite ci-après,
publiée par le
négociant parisien Victor Robert dans l'édition
de 1912
de son "Catalogue du timbrophile" pour faire la publicité de
son
activité, confirme que Natalis
Rondot a bien constitué une collection de timbres-poste
significative.
Par comparaison avec les autres collections citées, le
rapport
entre le prix de réalisation et le nombre d'albums
suggère qu'il a privilégié la
qualité sur
la quantité.
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Il
n'est alors pas étonnant que le
nom de
Natalis Rondot soit aussi associé à une
pièce
majeure de
l'histoire du timbre-poste en Grèce, qui montre qu'il
était en relation avec le graveur Albert
Barre, qui lui a dédicacé la carte sur
laquelle il avait dessiné la
maquette des premiers timbres grecs.
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